Exposition personnelle – Disculpé•e — Lieu / Non-lieu – Polyèdre de Bazas – octobre 2019

Valérie Champigny au Polyèdre de Bazas

La plasticienne restitue un an de résidence sur la réhabilitation du Palais de Justice de Bazas. L’exposition est présentée dans la Salle d’expression du Polyèdre, du 19 au 30 octobre. Vernissage « Disculpé – Lieu/Non-lieu » le 19 octobre à partir de 11h30.

Valérie Champigny œuvre sur la mutation des lieux, dans une réflexion sur la transformation des rituels. Dans le cadre d’une résidence de création et de recherche intitulée « Disculpé.e », elle a accompagné durant une année la réhabilitation du Palais de Justice à travers diverses expérimentations.

Des polyèdres au Polyèdre, une heureuse coïncidence !

Valérie Champigny a déjà présenté à l’occasion de l’inauguration du Polyèdre de Bazas, une œuvre éphémère de quatre mètres de haut : « Le Polyèdritem sur l’esplanade St Sauveur. L’artiste a mis en tension des lignes de couleurs entre les différents sommets de son polyèdre irrégulier, une manière d’évoquer la dynamique des flux d’informations. La plasticienne a su créer de l’étonnement durant le temps du montage du Polyèdritem devant l’ancien Palais de justice. « Durant le montage, de nombreux visiteurs, bazadais ou touristes sont venus échanger tant sur ma démarche artistique, ma perception poétique de la géométrie, que sur la réhabilitation du Palais de Justice en Pôle de l’Image, de l’Écrit et du Numérique ». 

Le maire a souligné lors du discours d’inauguration du Polyèdre l’«heureuse coïncidence» grâce à laquelle Bazas a invité cette artiste. L’artiste précise : « Je n’illustre pas le Polyèdre de Bazas, je travaille sur cette forme depuis environ deux décennies. Mes polyèdres sont itinérants et sont empruntés pour des expositions ou des festivals. J’ai, par exemple, récemment présenté « Le Polyèdre aux oiseaux » à l’Ehpad de Captieux. C’est pour moi un outil de transformation, de mutation, une source d’inspiration sans cesse renouvelée ». Cette fascination pour les polyèdres irréguliers lui est venue à l’adolescence avant même ses études à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Bordeaux, lors de la découverte de la gravure « Melencolia » de Dürer. 

Thomas Laurens (Crédit rédactionnel)

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