Polyèdres irréguliers et pratique régulière

2001 – 2018 – dimensions variables

Les monolithes polyédriques à douze faces irrégulières sont pour moi une référence directe à ma fascination pour Melencolia de Dürer et à l’œuvre de Giacometti de 1932 à 1935 ). ils sont devenus au fil des années comme une activité méditative courte et régulières ou plus précisément un exercice régulier très court du matin, un moment qui accompagne les autres projets en cours. C’est un temps de construction intérieure qui apporte une petite satisfaction dans le rapport entre la lumière, les surfaces polies et les arêtes vives. Chaque polyèdre trouve son propre « caractère » ; une petite anthropomorphie délibérée en référence à Giacometti pour qui les polyèdres évoquaient des visages. Ils apparaissent il est vrai comme des météorites tombé au sol et suggère le possible d’une présence et changent d’aspect très rapidement du fait de leurs angles bruts exposés à la lumière.

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S’ajoute à cette fascination pour le polyèdre, le jeu de la géométrie en plan (dessin sur papier et zinc, gravure…).

Adolescence et temps des utopies : Inspirée par les géoglyphes, dans la rencontre avec le site des Majouans à Fougueyrolles, c’est un polyèdre géant (sur une parcelle de 5000 m2) intitulé « Owiiig, le polyèdre à visage humain »,  je dessinerais sur la pelouse des Majouans, l’un des sites de la Maison d’enfants à caractère social de Port Sainte Foy et Ponchapt. Le site est proche de l’aérodrome ; vous pourrez envoyer vos photographies par mail.
Restitution « DéborNement(s) » avec l’ensemble des œuvres prévue le 9 juin 2018.
Lien évènement « DéborNement(s) »